La peinture ou l’art de créer sans jamais s’essoufler…
C’est l’histoire d’un homme qui aime l’art depuis toujours, quelle qu’en soit la nature ou l’expression. L’histoire d’un homme féru de sport qui dédie sa carrière professionnelle à des métiers qui y sont liés. L’histoire d’un homme encore qui se découvre des talents d’animateur puis de speaker sportif devient la voix de Gerland pour l’Olympique Lyonnais. C’est l’histoire d’un homme enfin qui après avoir touché l’essentiel de ce qu’il aimait faire, réalise un autre de ses rêves enfouis depuis des années, celui de peindre et de créer. La rencontre avec celle qui deviendra sa compagne et la mère de ses enfants est déterminante pour lui. Artiste et créatrice graphique, elle plonge Dominique dans cet univers dont il se sent depuis toujours habité. Une belle occasion d’entrer dans ce monde qu’il n’a jamais vraiment osé pénétrer.
Premiers croquis, premiers essais, premières toiles. Dominique s’approprie pinceaux, raclettes, éponges et spatules avec une facilité déconcertante. Sa plus intime passion ressurgit comme une évidence. S’enivrant du plaisir de peindre, trouvant sa voie dans l’expression de ses émotions, flirtant avec l’irréel et le surréalisme, il s’évade selon ses propres envies. Et chacune de ses expositions en est le plus profond miroir. Se nourrissant d’une imagination naturellement axée sur son interprétation de la vie, sa dernière série de peintures “Sur les traces du présent” expose sa vision des empreintes que chacun laisse à sa manières selon ce qu’il vit. Rien de tortueux ni de torturé, ses œuvres sont tout simplement belles à regarder. A la fois riches et épurées, ells allient des fonds blancs ou des fonds colorés, des traits larges, fins, ou tounicotés. Des toiles limpides, empreintes d’une recherche dans l’association des tons, les jeux de matières, l’alternance de peintures mates et brillantes, l’inégalité des lignes, ces “Traces” qui retranscrivent la vie d’aujourd’hui et ont chacune leur histoire. Dominique s’amuse, transmet, partage ses envies, donne à ses observateurs le plaisir de découvrir, de s’attarder, d’analyser chaque détail de la toile.Un même thème pour une quarantaine de toiles, une analogie évidente et pourtant d’inépuisables nuances entre chacune d’elles. Une peinture qui ne tarit pas et qui laisse le doux sentiment d’avoir trouvé là un puit ouvert sur le rêve et l’évasion.
Gaëlle Lafoy